Voilà la nouvelle salve du
gouvernement contre les prolétaires. C'est ainsi donc que se pose
les choses : l'Etat est là pour garantir aux plus riches de le
rester, et que celles et ceux qui bossent le fassent toujours plus,
pour toujours moins, et avec le sourire !
Il semble qu'il n'y ait pas mieux
que la gauche pour mener une politique de droite ! Elle fait en tout
cas aujourd'hui de lit de sa petite sœur d'hémicycle. Préparant le
terrain pour l'avenir.
La contre révolution violente que
nous subissons aujourd'hui n'est pas nouvelle, mais le manque de
réponse sociale en face fait que les petits laquais des
possédant.e.s s'en donnent à cœur joie.
Dans le monde entier les quelques
nantis dictent leurs lois, demandent de faire plier les plus pauvres.
Cette guerre n'est pas un petit phénomène nationale, mais c'est
bien une guerre internationale contre les plus démunis qui est
lancée depuis des années !
En ce moment, en France, patronat
exige, les ministres exécutent ! 60 heures par semaines ? Oui oui
oui crie El Khomri ! Des journées de 12 h ? Encore oui ! Des
apprentis qui remplacent des emplois ? Ho que oui ! Des conditions de
travails qui se dégradent ? Mais oui mon bon patron ! Des
licenciements encore facilités ? Oui, cent fois oui !
Soyons clairs : si la Fédération
Anarchiste est pour l'abolition du salariat et du travail, elle n'en
reste pas moins convaincue que les avancées, même soumises à ce
statut, sont importantes et doivent être conquises !
La réaction face à cette contre
révolution ne peut être la passivité. Tout ce que nous avions
gagné par le passé, nous sommes allé.e.s le chercher par la lutte,
la grève, l'insurrection. Et dans l'union la plus large possible des
prolétaires.
Ne laissons pas les nantis et leurs
affiliés (états, religions, nationalistes, etc…) jouer encore
avec nos vies.
La seule réponse qui vaille
aujourd'hui est la même qu'hier : l'unité face aux nantis, l'unité
dans la grève et l'action. Une utopie ? Peut-être. Une nécessité
? Sans aucun doute possible ! Et ce jusqu'à la mort du salariat ! Et
que vive l'autogestion !