Le discours de l'extrême droite
Le discours de L’ extrême droite
Malgré ce qu'elle essais de nous faire croire, n’a rien de novateur. L'extrême droite emploie depuis toujours les mêmes ficelles.
-La peur de l’étranger
-La connivence E-D religion
-Le rejet de la différence
-Le sexisme
-Le social et «l’anticapitalisme»
-La sécurité intérieur et extérieur
-La prise en main de l'éducation
-La répression de la presse
-l'attaque contre la culture et les intellectuel-le-s
-Et bien sûr le nationalisme et le patriotisme exacerbés,Culte du chef: Homme/Femme providentiel-le-s
.L’étranger à toujours été le bouc émissaire de l’extrême droite.
Il est responsable du chômage, du trou de la sécu, de la dette, de l’insécurité.
Dans la situation actuelle ce discours simple pour ne pas dire simpliste passe d’autant plus facilement.
Quand je dis que c’est un discours simple c’est qu’il fait appelle aux plus bas instincts de l’humain qui amène même des personnes d’origines étrangères à voter pour l’extrême droite contre les nouveaux arrivants ou d’une confession religieuse contre une autre. Utilisant les oripeaux de la laïcité pour faire passer son discours islamophobe ( comprendre anti-magrébins en majorité, anti-arabes). N'hésitant pas à faire des actions anti-allal, que ce soit quand Mac Do propose un menu Allal, ou dans les cantines scolaires. En s'insurgeant contre la construction d'une mosquée, en appelant à la vigilance face à «l'envahisseur musulman». Allant même jusqu'à parler de croisade. Ce discours antimusulmants n'a pas éliminer l’antisémitisme, il suffit d'écouter les Dieudonné, Soral et compagnie pour s'en rendre conte. Mais ce ne sont pas les seuls à activer la haine des fafs, car ils suffis de ne pas être blanc ou français ou catholique pour les exciter.
-Laïcité qui s’efface devant les catholiques. Car si on a souvent l’habitude de parler du sabre et du goupillon l'histoire nous montre une forte connivence entre un pouvoir autoritaire genre fasciste et la religion catholique.
Il suffit de voir son comportement lors de la seconde guerre mondial, pendant la révolution espagnole, ou les différentes dictatures à travers le monde.
-Le rejet de la différence ne s’arrête pas à la nationalité , l’ethnie ou la religion. «La manif pour tous» nous en a donné un bon exemple. La haine de l’ homosexuel, des lesbiennes , des trans , des bi, de tout ce qui sort de la vision étriquée de la famille et de l'idée de société que ce fait l’extrême droite s’étalait au grand jour. Une haine allant jusqu’à leur refuser les mêmes droits que toutes les autres personnes: le mariage, (même si dans l’absolus le mariage...) le droit d’avoir des enfants, par pma. Des droits qui ne l’en enlèvent aucun à eux.
Ce discours a mis en évidence, si ça n’était pas clair pour certains le sexisme. La volonté de renvoyer les femmes au foyer pour faire et s’occuper des enfants. Jusqu’à proposer un salaire aux femmes( française bien sûr) restant à la maison. c’est aux hommes de travailler à l’extérieur , chacun sa place. La femme doit rester une mère et une épouse. Ce discours d’une natalité à tout prix met à mal l’avortement et la contraception. L’interdiction pour l’un et le dé-remboursement pour l’autre.
- Le discours pseudo social a toujours existé dans l’extrême droite. Un social à minima et réservé au
français-es. Le discours pseudo anticapitaliste fait partie de l’armada de l’extrême droite ou plutôt l’antimondialisation capitaliste car les patrons et capitalistes Français sont meilleurs que les patrons et capitalistes étrangers.
Même si ces théories sont communes à toute l’extrême droite, pour le FN c’est Marine Le pen qui là amené à tenir ce discours, car celui de son père était plutôt économiquement libéral et s’appuyait presque exclusivement sur ses taises racistes. C’est pourquoi on peu dire que Marine Le pen est vraiment fasciste.
Mais de tout temps les patrons , eux n’ont jamais été dupes. Car déjà après l’élection de Hitler les patrons européens disaient: « Plutôt Hitler que les rouges.» Ils savent qu’avec l’extrême droite au pouvoir ils ne risquent pas grands choses et que son social et anticapitalisme ne sont que de façade.
Regardons le programme du FN : pèle-mêle on y trouve, la retraite par capitalisation, le salaire au mérite qui ne fait que diviser les travailleurs et les mettre en concurrence au sein même de la même entreprise, la fin du droit de grève, des syndicats à la botte du patronat et de l’état. Considérant que les syndicats actuels sont archaïques, sont des empêcheurs d’exploiter en rond , réfractaires à tout réforme.
l’Extrême droite rejoint ainsi le discours des libéraux.
-La sécurité ou plutôt le sécuritaire intérieur et extérieur fait partis intégrante de son discours: renforcement de l'appareil répressif, police, gendarmerie. Augmentation du budget de l'armée au détriment du reste ( social, culture).
Maintenir le peuple dans la peur pour justifier, les flics ou l'armée dans les rues par un sentiment d’insécurité.
-La main mise sur l'éducation pour mieux endoctriner la jeunesse par la présence de l'idéologie dans la vie de tous les jours et dans les programmes scolaires,faire croire à la disparition des classes sociales.
-Bâillonner la presse critique au profit d'une presse aux ordres qui n'ira pas fouiller pour dénoncer les privilèges qu'ils s’accorderont et la corruption qui ne fait qu'amplifier sous ce genre de régimes.
-S'en prendre à la culture , comme dans les bibliothèques ou disparaîtrons les ouvrages décidé dangereux par le pouvoir.
S'en prendre aux intellectuel-le-s en les muselant, voir en les emprisonnant.
-Et tout cela bien sûr avec une bonne couche de nationalisme et de patriotisme puant. Prônent le replis sur soit, et la haine de l’autre. Tous unis derrière la bannière tricolore, patrons et travailleurs, emmener par un ou une chef (en ce qui concernent le FN) charismatique, car pour l'extrême droite l'homme ou la femme providentiel-le fait partis de sa doctrine. Tous ensemble donc pour gagner face aux étrangers sans remettre en cause le capitalisme. Car le fascisme et le capitalisme sont les deux faces d’une même médaille. c’est diviser les travailleurs pour gagner la guerre des classes.
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